«Dahomey», le documentaire qui raconte le parcours du Bénin pour récupérer ses trésors culturels

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La réalisatrice Mati Diop décroche l’Ours d’or à la 74e Berlinale. TOBIAS SCHWARZ/AFP TOBIAS SCHWARZ/AFP

Avec «Dahomey», la réalisatrice Mati Diop suit de façon chaotique la restitution par la France d’œuvres d’art à Cotonou.

Une Histoire de la Bretagne ou un PUF sur les droites en France: les quelques ouvrages d’occasion mis en vente près de l’Université d’Abomey-Calavi à Cotonou résument tout. Au Bénin, les étudiants apprennent autant sur l’Occident que sur l’histoire de leur propre pays. «Pour notre système d’enseignement, Platon, c’est cela le génie!», s’exclame d’ailleurs un étudiant, face aux caméras de la documentariste Mati Diop.

Comment la jeunesse béninoise, en partie biberonnée à Disney, peut-elle se construire une culture patrimoniale, sachant qu’une bonne partie de son patrimoine est conservée en Europe? En suivant les pérégrinations des 26 œuvres béninoises restituées par la France au Bénin, en 2021, Mati Diop donne un élément de réponse.

Des trésors de retour sur leur terre d’origine

Dahomey démarre au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, où ces anciens trésors royaux du Dahomey étaient entreposés, après avoir été dérobés par les troupes coloniales, en 1892. On suit ensuite l’arrivée des caisses en bois au Bénin, leur accueil en grande pompe…

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