À la tête du Bangladesh, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus inquiète l’Inde

New Delhi

 Après 36 jours de manifestations et d’affrontements avec la police, le Bangladesh souffle un peu. Mercredi, une accalmie précaire régnait sur cette nation de 170 millions d’habitants, dont une majorité célébrait la démission de la première ministre Sheikh Hasina. Des représailles contre son parti, la Ligue Awami, ont commencé dès son départ lundi.

La résidence familiale de l’ex-chef du gouvernement a été saccagée à Dacca. Mardi, une foule a incendié un hôtel appartenant à un cadre du mouvement à Jessore, un district de l’Ouest, près de la frontière indienne, faisant une vingtaine de morts. Les maisons de députés de la Ligue Awami ont été attaquées dans l’est du pays. Les étudiants, qui demandaient le mois dernier une refonte de la discrimination positive dans les concours de la fonction publique, n’ont pas pardonné au pouvoir sortant sa répression, qui a fait plus de 400 morts, des milliers de blessés et 11.000 arrestations. Muhammad Yunus, le chef…

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