«La moitié de la salle rit», le calvaire de Taylor Swift un combattant de MMA portant le même nom que la star américaine

Le combattant Taylor Swift à gauche, aux côtés de la célèbre chanteuse portant le même nom. Getty Images via AFP / NOAM GALAI

LE SCAN SPORT - Fatigué des railleries, un athlète britannique, homonyme de la célèbre chanteuse américaine, a songé à changer d’identité avant de changer d’avis.

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Comment être pris au sérieux lorsqu’on est un jeune combattant ambitieux qui se lance dans les sports de combat et qu’on porte le nom d’une superstar planétaire ? Taylor Swift, un jeune athlète de 21 ans a démarré sa carrière dans les octogones des arts martiaux mixtes (MMA) avec ce drôle de handicap. Un nom lourd à porter lorsqu’il se produit devant un public qui n’hésite pas à le chambrer.

Habitué à entendre rire la moitié de la salle

«Même lors des pesées, les gens commencent à rire», a confié cet apprenti électricien qui a lancé sa carrière il y a quatorze mois.«Le pire, c’est quand ils annoncent les noms des deux athlètes avant un combat», ajoute-t-il, habitué à «entendre rire la moitié de la salle.»

L’homonyme de la milliardaire de 35 ans et reine de la musique pop doit composer avec ce nom dans la vie de tous les jours et pas uniquement lors des réunions. «Les gens me demandent si je suis sérieux quand je leur dis mon nom. Cela fait rire quand je passe la sécurité à l’aéroport et quand je franchis la porte d’un club !», a-t-il précisé. Selon les médias britanniques, Taylor Swift a d’ailleurs songé à changer d’identité et prendre un autre nom de combattant pour être pris un peu plus au sérieux dans le milieu du MMA.

Suivi par erreur par des fans de la chanteuse

Mais il a fait machine arrière, estimant que ce hasard de la vie pourrait aussi l’aider à percer si les résultats suivent. Alors qu’il est quasiment inconnu dans son sport, il compte déjà 6000 fans sur Instagram, bien loin des 282 millions de fidèles de la chanteuse.

Une bonne partie de ces suiveurs sont d’ailleurs des «Swifties» (surnom des fans de l’artiste américaine) qui se sont égarés sur le compte de l’athlète… «Le nom va m’aider. Une grande partie du sport repose sur les réseaux sociaux et les ventes. Il est difficile de devenir un pro, donc tout aide, a avoué le natif de Cheltenham qui vit toujours chez ses parents et qui se dit incapable de citer trois titres de chansons de son illustre homonyme.