Les retraites complémentaires des salariés du privé revalorisées de 1,6% au 1er novembre

«Lors de sa réunion du 15 octobre 2024, les représentants des organisations patronales et syndicales qui le composent se sont accordés sur une augmentation de +1,6%, effective au 1er novembre 2024», note l'Agirc-Arrco dans un communiqué. Charles Platiau/Reuters / stock.adobe.com

Les retraites Agirc-Arrco suivent généralement l'évolution des prix à la consommation hors tabac estimée par l'Insee pour l'année en cours, diminuée de 0,4 point. Mais le Conseil d'administration du régime a décidé d'utiliser sa marge de manœuvre à hauteur de 0,2 point.

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C’est un soulagement pour de nombreux Français. Le conseil d'administration de l'Agirc-Arrco a décidé mardi après-midi de revaloriser les retraites complémentaires des salariés du secteur privé de 1,6%, au 1er novembre. «Lors de sa réunion du 15 octobre 2024, les représentants des organisations patronales et syndicales qui le composent se sont accordés sur une augmentation de +1,6%, effective au 1er novembre 2024», note l’Agirc-Arrco dans un communiqué. 

Les retraites Agirc-Arrco suivent l'évolution des prix à la consommation hors tabac estimée par l'Insee pour l'année en cours, diminuée de 0,4 points. Mais le Conseil d'administration dispose, dans ce cadre d'une marge de manœuvre lui permettant d'ajuster cette évolution, dans la limite de plus ou moins 0,4 point. De fait, sur la base d'une évolution des prix hors tabac prévue par l'Insee à +1,8% pour 2024, diminuée de 0,4 point, les retraites devaient être revalorisées de 1,4%. Mais le Conseil d'administration de l'Agirc-Arrco a décidé d'utiliser sa marge de manœuvre à hauteur de 0,2 point.

« La situation financière robuste de l'Agirc-Arrco a permis de donner aux partenaires sociaux une marge de manœuvre pour revaloriser au mieux les retraites complémentaires, dans le cadre de l'ANI du 5 octobre 2023. Cette revalorisation a été décidée après avoir sécurisé l'équilibre financier du régime et son niveau de réserves sur les 15 prochaines années », commente Brigitte Pisa, présidente de l'Agirc-Arrco.