Pourquoi l’Univers grandit plus vite que prévu

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NASA's James Webb Space Telescope has produced the deepest and sharpest infrared image of the distant universe to date. Known as Webb's First Deep Field, this image of galaxy cluster SMACS 0723 is overflowing with detail. NASA, ESA, CSA, STScI

L’écart entre la vitesse d’expansion mesurée par le nouveau télescope spatial James Webb de la Nasa et la valeur « théorique » déduite du modèle standard s’est même accentué.

Vous le savez probablement déjà : l’Univers n’est pas statique, mais en expansion. Il grandit. C’est un astronome américain, Edwin Hubble, qui fut le premier à le constater, en 1929, en voyant que les galaxies autour de nous s’échappaient, et ce d’autant plus vite qu’elles étaient loin de nous. Un paramètre appelé constante de Hubble caractérise cette relation entre distance et vitesse d’échappement. Mais il y a un problème de taille : sa valeur n’est pas la même suivant la méthode qu’on utilise pour la mesurer.

Il y a dix ans environ, le satellite européen Planck dévoilait en effet la carte la plus précise jamais réalisée du fond diffus cosmologique, la première lumière qui s’est propagée dans l’Univers 380.000 ans après le big bang. L’étude de sa structure fine et de ses propriétés permet d’en déduire, par le calcul, la vitesse actuelle d’expansion, appelée H0. Or cette valeur s’est révélée être légèrement plus petite que celle mesurée en étudiant directement la « fuite »…

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