Agriculteurs: redoutant un embrasement, les députés tentent de calmer la grogne

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Dans le camp présidentiel, nombreux redoutent de revivre un scénario «gilets jaunes», se retrouvant sans interlocuteur à l’autre bout du fil. LIONEL BONAVENTURE/AFP

Dans l’attente de réponses, la colère est montée d’un cran ces derniers jours.

Casquette vissée sur la tête, parka bleue sur les épaules, Julien Dive multiplie les poignées de main et les tapes dans le dos. Autour de lui, les klaxons retentissent et les moteurs vrombissent. Ici, à Saint-Quentin (Aisne), carrefour entre deux autoroutes, dont l’une mène à Bruxelles et l’autre à Paris, les agriculteurs sont en colère. À leurs côtés, le député LR «les soutient pleinement» dans leur démarche. «J’invite tous les parlementaires à en faire de même. Nous devons être avec nos agriculteurs, ils défendent la cause alimentaire. Ils ne veulent pas que ça dégénère et veulent être entendus», martèle Julien Dive, qui s’est levé aux aurores pour se joindre à eux.

Comme lui, dans toute la France, les députés tentent d’occuper le terrain pour éviter l’embrasement. En Saône-et-Loire, où de longues files de tracteurs bloquent les routes, le député Renaissance Rémy Rebeyrotte, enchaîne, lui, les coups de fils. «Il n’y a pas une semaine où je n’ai pas des représentants agricoles au téléphone»

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