Cet article est issu du Figaro Magazine
La campagne s'est achevée jeudi, à minuit, les électeurs n'ont pas encore rendu leur verdict en se rendant aux urnes – ce sera chose faite dimanche –, mais il est d'ores et déjà possible de tirer des leçons en s'appuyant sur les données compilées des intentions de vote mesurées par l'Ifop *.
En regardant de près l'analyse sociologique, on se rend compte que droite et gauche ont conservé leur électorat classique. Les électeurs de la liste de Raphaël Glucksmann correspondent à la sociologie habituelle du vote en faveur des partis sociaux-démocrates. Ce que confirme Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop : « Il fait ses meilleurs scores chez les cadres supérieurs (19,3 %), les professions intellectuelles (23,4 %) et les salariés de la fonction publique (17,9 %). C'est la France qui se reconnaît dans la mondialisation, la France urbaine qui va bien. » Les retraités CSP+ sont en nombre (19,3 %), au contraire des retraités des catégories populaires…