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Suicide, accident ou mauvaise rencontre: l'épais mystère autour du sort du père Guégan, deux mois après sa disparition
Le père Gildas soupire, un sourire triste aux lèvres. «Dans un monde où l'on veut tout comprendre, il faut accepter, parfois, de ne pas comprendre», confie-t-il, sur le parvis de Saint-Armel, à Ploërmel, dans le Morbihan. «C'est une phrase que Mgr Centène (l'évêque de Vannes, NDLR) m'a dite, je la médite aujourd'hui.» Deux mois exactement ont passé depuis la disparition du père Christophe Guégan, en plein hiver, dans la nuit du 17 au 18 janvier. Sous une pluie fine, ce dimanche, le jeune prêtre voudrait que les paroissiens aillent de l'avant. Les fidèles se dispersent autour de l'église dans un essaim de conversations animées. Lui reprend : «On n'a d'autre choix que d'avancer. Il y a tant à faire. Mais quand je me retrouve seul, à la fin de la journée, il m'arrive encore de me dire : mais pourquoi il aurait fait ça ? Pourquoi il l'a fait, s'il l'a vraiment fait ?» Le lendemain de la disparition, le jeune prêtre est entré dans la chambre du père Guégan, à la recherche d'un indice, d'un mot d'adieu. «J'ai fouillé ses affaires, et même ses courriers. Mais je n'ai rien trouvé !», déplore-t-il.