Envoyé spécial à Isola 2000
Dans l’histoire du Tour, deux contre-la-montre ont permis de renverser la table le dernier jour. Alors, en octobre dernier, lorsque Christian Prudhomme dévoile la 111e édition avec une dernière étape chronométrée entre Monaco et Nice (33,7 km), un brouhaha de délectation envahit le Palais des congrès parisien. La genèse de cette dernière étape, ce dimanche, tient en deux mots : les Jeux olympiques. « On ne remplace pas Paris et les Champs-Élysées comme ça, explique le directeur du Tour. Il fallait du prestige. Dans ce schéma, c’est Nice, Monaco et la Côte d'Azur. »
Le cadre est splendide, mais encore faut-il y placer une photo. Si Christian Prudhomme s’est longtemps interrogé, il apporte la réponse : « On devait avoir quelque chose de différent par rapport à Paris au niveau sportif. Le sprint le plus couru de l’année, mais qui n’apporte pas de changement au classement général sur les Champs-Élysées. Cette année, c’était l’occasion d’opérer un renouveau…