Entre Donald Trump et Benyamin Netanyahou, la sainte alliance du pire
Pour arriver sans encombre à Washington, l’avion de Benyamin Netanyahou a dû faire des zig-zag dans le ciel. Aucune fantaisie du pilote, juste un impératif juridique : éviter les espaces aériens de pays qui auraient pu mettre à exécution le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI). Sauf celui de la France, que l’avion a survolé, selon une information relayée par le compte X de Citizen Media, sans que les autorités interviennent.
Dans la capitale fédérale américaine, c’est un tapis rouge tendu par Donald Trump qui attendait le premier ministre israélien, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Un énième pied de nez à la communauté internationale alors que le président nationaliste a déclenché une guerre des droits de douane avec les trois principaux partenaires commerciaux des États-Unis (dans l’ordre : Mexique, Chine et Canada) et gelé pendant quatre-vingt-dix jours l’aide internationale.