En Ukraine, comment les smartphones sont devenus à la fois des armes et des cibles de la cyberguerre

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Le risque de fuite des données sur le front est surveillé de près par les deux camps en Ukraine. SERGEI SUPINSKY / AFP

DÉCRYPTAGE - Pour obtenir des gains tactiques, l’armée russe cherche à obtenir des informations en piratant les téléphones portables ukrainiens.

Les téléphones portables ne sont plus autorisés près du front pour les soldats russes. Fin juillet, la Douma a soutenu un amendement autorisant les commandants d’unités à sanctionner les subordonnés qui utiliseraient des appareils électroniques sur le front, hors opérations militaires où leur usage serait nécessaire.

La mesure vise à limiter les risques de fuites de données sur le front ou les vulnérabilités créés par l’usage des téléphones. L’année dernière, l’armée ukrainienne était parvenue à localiser un rassemblement militaire russe à Rohove grâce aux communications téléphoniques des soldats et à infliger plusieurs dizaines de morts en une frappe d’ATACMS.

L’hybridation des moyens de communication

Même s’il a fallu s’adapter, les téléphones portables personnels sont toujours intégrés au panorama de la guerre. Dans un environnement saturé où la guerre électronique fait rage, les réseaux de communication continuent néanmoins d’être utilisés pour transmettre des ordres ou des positions. Les messageries…

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