Le textile et les cosmétiques, principaux secteurs visés par l’interdiction des polluants éternels

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Seuls les produits textiles, cosmétiques et les farts de ski contenant des Pfas devraient être interdits. Elsa Biyick / Elsa Biyick / Elsa Biyick

Le texte interdisant l’usage des Pfas dans ces deux secteurs est examiné à partir de jeudi en seconde lecture à l’Assemblée nationale. Certaines enseignes textiles auraient souhaité avoir plus de temps.

Les Pfas, ces « polluants éternels », font leur retour ce jeudi à l’Assemblée nationale. Une proposition de loi interdisant la vente de produits textiles et cosmétiques qui contiendraient l’une de ces substances chimiques y est examinée en deuxième lecture.

Un texte soutenu par le gouvernement. « J’assume qu’on interdise les Pfas dans les textiles et les cosmétiques. Lorsqu’ils ne sont pas essentiels et qu’il y a des alternatives, il faut s’en passer », a souligné Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique, cette semaine dans le Parisien-Aujourd’hui en France. Si le texte est adopté, cette interdiction entrera en vigueur au 1er janvier 2026.

Les Pfas sont omniprésents dans notre environnement. Ils sont une grande famille de 5000 à 10.000 substances qui présentent le point commun chimique de contenir une liaison carbone-fluor. Cette liaison particulièrement stable leur confère des propriétés précieuses : les Pfas sont résistants à l’eau, à la chaleur, à la corrosion…

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