Guerre en Ukraine : ce que l’on sait de l’offensive russe dans le Donbass à la veille de la rencontre Trump-Poutine
Le ministère russe de la Défense a revendiqué la conquête de deux villages, Nykanorivka et Souvorové, situées au sud-ouest de la ville-garnison de Dobropillia, dans la région de Donetsk. Ces deux villages se trouvent à quelques kilomètres au sud d’une avancée des troupes russes signalées mardi par l’armée de Kiev, et par des observateurs militaires ukrainiens.
Une carte du front, publiée par le site d’analyse militaire DeepState, proche de l’armée ukrainienne, montre un étroit couloir toujours sous contrôle russe dans cette zone, ce qui menace Dobropillia, qui se trouve au nord-ouest de Pokrovsk, une ville minière épicentre des combats depuis des mois.
La Russie joue son va-tout
Mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky confirmait que des « groupes » de soldats russes avaient progressé dans ce secteur sur une profondeur d’environ 10 km, mais a minimisé leur force, assurant qu’il s’agissait « de fantassins sans équipements lourds qui seraient prochainement détruits ». Changement de pied le lendemain, le pouvoir ukrainien appelle désormais la population à évacuer ce secteur.
Les forces de Kiev, moins nombreuses et moins bien équipées que celle du Kremlin, sont sur la défensive depuis des mois, en particulier dans la région de Donetsk, la priorité de Moscou qui en revendique l’annexion. Ces avancées soulèvent la possibilité d’une percée favorable au Kremlin avant le sommet très attendu entre Vladimir Poutine et son homologue américain, en Alaska, ce vendredi, pour discuter d’un possible règlement du conflit.
Sans la présence de Volodymyr Zelensky, non souhaitée par Trump. Le président ukrainien sera toutefois à Berlin pour une réunion sur la paix en Ukraine, à l’initiative de l’Allemagne et de la France, avec un Trump convié en visioconférence. L’une des solutions de paix évoquées par Washington, sans plus de précisions, serait un échange de territoires entre les deux pays. Une proposition balayée par Kiev et ses alliés européens.
Être le journal de la paix, notre défi quotidien
Depuis Jaurès, la défense de la paix est dans notre ADN.
- Qui informe encore aujourd’hui sur les actions des pacifistes pour le désarmement ?
- Combien de médias rappellent que les combats de décolonisation ont encore cours, et qu’ils doivent être soutenus ?
- Combien valorisent les solidarités internationales, et s’engagent sans ambiguïté aux côtés des exilés ?
Nos valeurs n’ont pas de frontières.
Aidez-nous à soutenir le droit à l’autodétermination et l’option de la paix.
Je veux en savoir plus !