Flotille de la liberté : "Les bateaux doivent continuer à partir" jusqu'à ce que l'un d'entre eux atteigne les côtes palestiniennes, estime la députée LFI Gabrielle Cathala
"Tant qu'un bateau n'arrivera pas jusqu'aux côtes palestiniennes, les bateaux doivent continuer à partir, c'est une obligation morale, une obligation internationale", déclare la députée insoumise Gabrielle Cathala, dimanche 20 juillet sur France Inter. Elle embarque aux côtés de l'eurodéputée insoumise Emma Fourreau sur le bateau Handala, un des navires de la Flotille de la Liberté, pour tenter de briser le blocus à Gaza.
Ils sont 18 en tout à bord, des militants, des journalistes et des parlementaires Insoumis. Le départ est prévu à 10h de Galippoli, en Italie. Objectif : rejoindre Gaza dans une dizaine de jours et y apporter des vivres.
Suivre l'exemple du Madleen
Il y a un mois, le Madleen, avec l'eurodéputée insoumise Rima Hassan, avait échoué, intercepté dans les eaux internationales...mais la députée insoumise Gabrielle Cathala, qui sera à bord de l'Handala, en est persuadée, cette opération est utile. "Le Madleen a échoué parce qu'il n'a pas atteint les côtes gazaouies, par contre, sur l'opération il a réussi puisque pendant deux semaines on a davantage parlé du génocide à Gaza et les médias se sont davantage concentrés sur la question", justifie-t-elle.
"Vous m'interrogez aujourd'hui, ce qui me permet de parler du génocide, des enfants de Gaza alors que si cette flottille ne partait pas, personne ne m'aurait appelé pour en parler", explique Gabrielle Cathala. "Il est évident que pour centraliser l'attention médiatique sur un crime de masse qui est en cours depuis 21 mois et qui a tué en quatre mois plus d'enfants qu'en quatre ans dans le reste des conflits mondiaux, il faut que ce genre d'opérations politiques continuent à se former", estime la députée LFI.