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«Barber shops», ongleries, kebabs... Quand les trafics prospèrent derrière les petits commerces
À la manière d’un jeu de dominos, ces petits commerces ferment les uns après les autres, après avoir poussé tels des champignons à l’ombre des barres HLM ou au cœur de cette France des sous-préfectures, celle de l’«angle mort» et des laissés-pour-compte. Épiceries orientales, restaurants kebab, bars à chichas, «barber shops» et maintenant ongleries, boutiques de cigarettes électroniques, de réparation de téléphones… beaucoup vivotent. Leurs vitrines sans vie en disent long sur le caractère quasi fantomatique de leur activité, faisant planer le soupçon du trafic, et leurs enseignes, parfois très voyantes, provoquent l’exaspération des élus locaux qui craignent pour l’image de leur commune. Certains n’hésitent plus à pointer du doigt ces commerces ayant pignon sur rue et qui seraient, selon eux, en lien avec des «caïds» désireux de blanchir l’argent des trafics de drogue. Devant le Forum français de la sécurité urbaine, comme l’a relaté La Gazette des communes, une élue communiste d’Ivry-sur-Seine…