En Isère, la circonscription de la discorde ravive la guerre des gauches
Un nouveau casus belli relance la guerre intestine de la gauche entre socialistes et Insoumis. Laissée vacante depuis la démission du désormais ex-député LFI Hugo Prevost, accusé de violences sexuelles, la première circonscription de l’Isère donne quelques cheveux blancs à Paris. Et pour cause, la gauche, coalisée depuis 2022 au sein de la Nupes, puis du Nouveau Front populaire (NFP), aborde l’échéance en rang dispersé. En tout cas pour l’instant.
Dans cet ancien fief de l’ex-ministre macroniste Olivier Véran, qui entretient le doute sur ses intentions, la candidature de Lucie Castets a été sérieusement envisagée. La haute fonctionnaire, que le NFP a vainement désignée en juillet dernier pour devenir sa candidate commune au poste de premier ministre, a décidé de quitter son poste administratif à la mairie de Paris pour se consacrer pleinement à la politique. Cette législative partielle lui offrait l’occasion d’acquérir son premier mandat électif. «