« Deux vies pour l’Algérie » : William et Gilberte Sportisse, un couple de combat

Une scène de la vie quotidienne : dans la cuisine, l’homme sert un café à sa femme. Lui, c’est William Sportisse ; elle, Gilberte Sportisse. Ce couple n’a rien d’ordinaire : juifs, Algériens et communistes, centenaires au moment du tournage – Gilberte est décédée en 2021 -, ils ont combattu pour l’indépendance de leur pays avec l’espoir chevillé au corps de voir l’avènement du socialisme.

Elle est née en 1917 à Alger, lui en 1923 à Constantine. Ils racontent chacun l’histoire de leur famille et de leur jeunesse sous domination coloniale, dans une colonie de peuplement. Gilberte a 16 ou 17 ans lorsqu’elle adhère au Parti communiste algérien (PCA). Fréquentant déjà les organisations de jeunesse, un jour elle apprend que le parti demande l’indépendance de l’Algérie.

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