JO d’hiver 2030 en France : "C'est une reconnaissance" pour Val d'Isère et les Alpes françaises

"Ça nous rend heureux", ce sont les mots du maire de la station savoyarde de Val d'Isère juste après l'annonce du Comité international olympique. Il a dit mercredi 29 novembre rejeter les candidatures des concurrents suédois et suisse pour l'organisation des JO d'hiver 2030, impliquant alors que les Alpes françaises allaient à nouveau accueillir les Jeux olympiques. Après Chamonix, Grenoble et Albertville, c'est donc la quatrième fois de l'histoire. 

Parmi les stations de ski qui ont accueilli cette bonne nouvelle, il y a donc Val d’Isère en Savoie. Elle recevra les épreuves féminine et masculine de slalom en ski alpin. "C'est une reconnaissance, d'abord des Alpes françaises, de leur savoir-faire mais aussi que c'est dans l'ADN de Val d'Isère d'organiser des grandes épreuves de ski alpin. On fait ça depuis 68 ans avec le Critérium. On va le faire encore la semaine prochaine et dans quinze jours", estime le maire, Patrick Martin.

"On est rodé, on est reconnu pour ça au niveau international."

Patrick Martin, le maire de Val d'Isère

à franceinfo

"C'est notre marque de fabrique. Et là, du coup, je pense que c'est une grande fierté qui va animer mes concitoyens", poursuit l'élu. Patrick Martin est heureux et les commerçants, de leur côté, se frottent les mains.

"J'ai tout de suite des collègues qui m'ont appelé, souligne Nicolas Moriano, le président du syndicat des hôteliers-restaurateurs de Val d’Isère. On se met un peu en ordre de marche parce que les Jeux olympiques, ça ne s'organise pas comme ça. Les JO, ça permet de rayonner dans le monde entier. Val d'Isère est déjà bien sûr connu mais il faut toujours ponctuer d'événements sportifs comme ça. Et celui-là, c'est le plus beau. On est très heureux de l'avoir en 2030"

Val d’Isère est sûrement la station la plus olympique des Alpes puisqu'elle a accueilli la descente, le slalom géant, le super G et le combiné masculin aux Jeux d’Alberville, en 1992. C’est aussi la station des sœurs Goitschel, de Clément Noël et bien sûr de Jean-Claude Killy.