La guerre sans cesse recommencée d’Israël au Liban

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De la fumée s'échappe du site d'une frappe aérienne israélienne dans la ville de Baalbeck, le 25 septembre 2024.  AFP

RÉCIT - Réoccupation du Sud ou négociations sans vraiment anéantir le Hezbollah : l’État hébreu n’a que des options peu satisfaisantes face à la milice pro-iranienne.

Si depuis plusieurs semaines, l’objectif de guerre israélien au Liban est clair, les moyens pour y parvenir restent confus. Au point qu’après plusieurs jours de frappes intensives et d’audacieuses opérations d’infiltration et de liquidations des cadres du Hezbollah, qui est toutefois loin de s’être effondré, une question hante des observateurs en Israël : Tsahal tombera-t-elle une fois de plus dans le piège du bourbier libanais ?

L’appareil sécuritaire israélien connaît bien son voisin du Nord pour l’avoir envahi en 1982 dans l’espoir – vain – d’éradiquer la structure combattante palestinienne de l’OLP et de son chef Yasser Arafat, que le Mossad épargna toutefois de sa vindicte avant qu’un navire français ne vienne l’extirper de Beyrouth pour l’emmener à Tunis. Mais l’entrée des chars israéliens au Liban contribua à la création sous égide iranienne du Hezbollah, « le Parti de Dieu » chiite, qui depuis n’a cessé de se renforcer, malgré deux décennies d’occupation…

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