Mazan : Gisèle Pelicot affronte avec courage la délicate question d'une possible sélection «raciale» et «sociale» des hommes choisis par son ex-mari

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Mazan : Gisèle Pelicot affronte avec courage la délicate question d'une possible sélection «raciale» et «sociale» des hommes choisis par son ex-mari

«J'ai toujours voulu te tirer vers le haut, vers la lumière. Toi, tu as choisi les bas-fonds de l'âme humaine», a déclaré ce mercredi Gisèle Pelicot devant la cour. BENOIT PEYRUCQ / AFP

COMPTE RENDU D'AUDIENCE - Ce mercredi 23 octobre, la septuagénaire s'est exprimée pour la deuxième fois et a été interrogée sur les ressorts possibles de la «volonté d'humilier» de son ex-époux.

Alors que deux mois se sont presque écoulés depuis le début du procès des viols de Mazan, une foule impressionnante se presse ce mercredi 23 octobre devant le palais de Justice d'Avignon : tous sont venus pour entendre Gisèle Pelicot. Certains n'ont pas hésité à se lever aux aurores et à faire une heure de bus, espérant avoir une place dans la salle. D'autres sont venus spécialement de Belgique pour écouter la deuxième audition de celle qui a refusé le huis clos «pour que la honte change de camp»

La semaine dernière, le président de la cour criminelle du Vaucluse Roger Arata avait demandé que Gisèle Pelicot puisse s'exprimer «à mi-parcours» sur les éléments recueillis ces derniers jours. Vêtue d'une longue robe noire, la septuagénaire a déclaré à la barre vouloir s'adresser directement à son ex-mari. Mais, se disant incapable de regarder Dominique Pelicot en face, Gisèle Pelicot a préféré garder ses yeux rivés sur le président. «Aujourd'hui, je vais l'appeler “Dominique”»

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