Les autorités illégitimes de la Transnistrie accusent le gouvernement moldave de «génocide» envers la population de ce territoire de 20 km de large, depuis l’introduction ce 1er janvier 2024 de droits de douane sur les importations en provenance de cette région séparatiste prorusse de Moldavie, ou vivent officiellement 465.000 personnes dont 220.000 Russes - des chiffres invérifiables. Elles ont demandé mercredi à la Russie des «mesures de protection» face à la «pression accrue» présumée de Chisinau, sur fond de tensions exacerbées par le conflit en Ukraine voisine.
En réalité, ces mesures visent notamment à stopper les affaires de la mafia locale, qui alimente les intérêts des politiciens proches de Moscou et qui sont de plus en plus isolés. La Transnistrie se trouve coincée entre l’Ukraine (qui contrôle l’espace aérien) à l’est, et la Moldavie, à l’ouest, qui s’approche à grands pas de l’Union européenne. De surcroît, une possible aide militaire terrestre de la Russie via Odessa est peu…