«Algérien et fier les bâtards !» : le craquage total du footballeur Youcef Belaïli, placé en garde à vue après une violente altercation dans un avion

Youcef Belaïli, nouveau dérapage. Arrêté et placé en garde à vue mercredi matin à sa descente de l’avion à l’aéroport Roissy Charles-de-Gaule (95), en raison d’une violente altercation avec le personnel de bord pour une histoire de ceinture de sécurité non attachée, l’ailier gauche de l’ES Tunis — qui faisait son retour de la Coupe du monde des clubs — a réagi, à sa façon, sur Instagram, en se prenant (une nouvelle fois) au personnel navigant.

C’est dans l’avion qui le ramenait des États-Unis que l’ancien joueur du Stade Brestois ou encore d’Angers s’est accroché avec les membres de l’équipage. Des coups auraient même été donnés. La raison ? L’attaquant de 33 ans a refusé d’attacher la ceinture de sécurité de son fils, avant que la situation ne dégénère complètement d’après l’AFP. À tel point que la police a accueilli Belaïli dès sa descente de l’avion, une fois arrivé à Paris.

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Le personnel de bord a déposé plainte

Air France a confirmé avoir réclamé l’intervention des forces de l’ordre à l’issue de l’atterrissage, «en raison du comportement inapproprié d’un client envers l’équipage», spécifiant, également, que le personnel navigant avait déposé plainte. Relâché dans la journée après sa garde à vue pour «infraction insuffisamment caractérisée» selon le ministère public, le milieu offensif a posté une story en republiant l’une des vives vidéos de la rixe sur son compte instagram, avec le message : «Algérien et fier les bâtards !»

Quelques heures plus tôt, c’est le père du «Fennec» qui a fait parler de lui. «Mon fils Youcef a subi une injustice à l’aéroport Charles-de-Gaulle en France ! La police française a humilié mon fils bien qu’il soit un joueur international», a déclaré Hafid Belaïli, au journal algérien Ennahar. Le club de l’ex-joueur d’Ajaccio, l’Espérance Sportive de Tunis, n’a pas (encore) réagi. Affaire à suivre.