2027, union de la gauche, fronde chez les Insoumis... Les confidences de Jean-Luc Mélenchon au Figaro

Réservé aux abonnés

2027, union de la gauche, fronde chez les Insoumis... Les confidences de Jean-Luc Mélenchon au Figaro

«Moi, je suis parti du PS quand j’étais en désaccord», rappelle le leader des Insoumis. GUILLAUME SOUVANT/AFP

EXCLUSIF - Le chef de LFI mise sur une radicalisation de la société pour avancer jusqu’à 2027, même sans le reste de la gauche.

Jean-Luc Mélenchon se verrait bien vivre encore longtemps, et pourquoi pas, grâce aux progrès de la science, encore cent ans. «Je dis ça pour désespérer mes adversaires. Ils doivent se dire qu’ils n’arriveront jamais à se débarrasser de moi», se moque-t-il, attablé au fond d’une discrète pizzeria du boulevard Magenta, à Paris. En ce début d’année 2024, c’est encore son nom qui revient dans la petite bulle politico-médiatique. Jean-Luc Mélenchon, tête de liste pour La France insoumise aux élections européennes? L’affiche est belle et la rumeur, têtue.

Le triple candidat à l’élection présidentielle (2012, 2017, 2022) refuse de la commenter et préfère en rire, trop ravi d’observer que, malgré les polémiques, sa figure reste incontournable. Un de ses plus anciens compagnons de route souffle: «Je le connais par cœur. En ce moment, ça doit être “tempête sous le crâne”. Il sait que s’il y va et qu’il termine en tête de la gauche, il tue le match pour 2027.» Comprendre: aucun potentiel successeur…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Vente Flash

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous