Le retour des anneaux olympiques sur la tour Eiffel ne se fera pas "avant 2026"
Le retour des anneaux olympiques sur la tour Eiffel, souhaité par la maire de Paris Anne Hidalgo, nécessitera une modification de la future loi relative aux Jeux de 2030, a précisé lundi la municipalité. Celle-ci ne prévoit pas de revoir le logo installé sur le monument "avant 2026".
Lors d'une conférence de presse, Pierre Rabadan, adjoint à la maire socialiste chargé des sports et des Jeux olympiques, a annoncé que la mairie proposerait un amendement au projet de loi consacré aux JO d'hiver de 2030 dans les Alpes, dont l'examen est prévu au Sénat le 24 juin.
Pas "avant 2026"
L’objectif de cet amendement est d’introduire une dérogation permettant à Paris, propriétaire de la tour Eiffel, de "disposer de la marque" des anneaux olympiques – une propriété du CIO – dans l’espace public et sur le monument, même en dehors de la période olympique, a-t-il expliqué.
"On n’attend plus que cette modification pour finaliser les discussions avec le CIO", a ajouté Pierre Rabadan, précisant que l’amendement pourrait être porté "soit par le gouvernement, soit par un parlementaire". Si la modification législative est adoptée, la ville lancera un appel d’offres. En raison de délais "incompressibles", la réinstallation des anneaux ne pourra avoir lieu "avant 2026", a-t-il souligné.
Une projection anniversaire
Pendant les Jeux de Paris, les anneaux symbolisant les cinq continents, mesurant 29 mètres de long et 15 mètres de haut, avaient été suspendus entre le premier et le deuxième étage de la tour Eiffel, avant d’être retirés fin septembre.
Anne Hidalgo avait annoncé leur retour sur le monument jusqu’aux JO de Los Angeles en 2028, avec un matériau "plus pérenne" que celui des anciens anneaux, conçus en acier recyclé et peu résistants aux intempéries hivernales. À titre de "clin d’œil symbolique", les anneaux seront projetés sur la tour Eiffel les 26 et 27 juillet, pour marquer l’anniversaire de la cérémonie d’ouverture des Jeux.