Guerre au Proche-Orient : ces quinze derniers jours pendant lesquels la région s'est embrasée
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Dans le hurlement des sirènes déchirant la nuit, 200 missiles iraniens s’abattent sur Israël. Au même moment, à Tel-Aviv, six personnes sont tuées dans une attaque à l’arme automatique. Depuis deux semaines, la guerre semble s’accélérer, poussant le Proche-Orient au bord du précipice. Cet après-midi-là, le 17 septembre, l’opération a surpris même les plus fins connaisseurs du monde arabe. Des centaines de bipeurs appartenant à des membres du Hezbollah explosent. Il y a des morts et les hôpitaux libanais croulent sous les blessés. Les regards se tournent alors vers Israël, mais l’État hébreu ne confirme ni n’infirme son implication. La psychose s’installe. Toutes confessions confondues, la panique s’empare des Libanais.
Hassan Nasrallah tué
La prise de parole d’Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, est particulièrement attendue. Pendant son allocution, le mur du son est passé par deux avions de chasse israéliens au-dessus de Beyrouth. Le 23 septembre, la capitale, le sud et l’est du pays sont pilonnés. Tsahal assure circonscrire ses frappes aux cibles militaires. L’État hébreu communique actuellement sur ses frappes qui ont tué Hassan Nasrallah.