Jeunes contre boomers : François Bayrou joue la carte de la fracture

Deux générations : des étudiants et des actifs, face à des retraités, des "boomers", nés après-guerre. Dans un parc de Montpellier (Hérault), des jeunes s’offrent un moment de détente, mais ils ont bien en tête le fardeau de la dette. "On n’est pas entièrement responsables de cette dette. On a un peu l’impression de subir les conséquences des anciennes générations", estime Julien Sanga, ingénieur. Des jeunes "esclaves" de la dette selon le Premier ministre. Chantal Baroux, 72 ans, qui travaille encore pour compenser sa petite retraite, vit ce propos comme une injustice : "C’est vrai, on a bien profité à l'époque, mais ce n’est pas nous qui décidons. On les a élus et ils nous ont trahis."

La crainte de ne jamais pouvoir devenir propriétaire

Quand les générations débattent, comme une mère et sa fille, il y a un point de convergence : penser à ce que l'on transmettra à ses enfants. Émilie Girard craint de ne jamais être propriétaire : "Malheureusement nos salaires ne vont pas dans le sens de l'immobilier". En 1970, parmi les ménages les plus pauvres, un sur trois était propriétaire. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’un sur six. Ce conflit de générations est-il justifié ? 11 % des retraités vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté.

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