En première ligne cet été, les maires refusent d’être les grands oubliés de la rentrée

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Sans interlocuteurs dans des ministères vides, les maires se reposent sur les préfets et sous-préfets.  JACQUES DEMARTHON / AFP

RÉCIT - Dans un pays sans gouvernement et entièrement tourné vers les JO, les édiles ont le sentiment d’être une nouvelle fois laissés pour compte par Paris.

L’été d’un maire n’est jamais vraiment de tout repos. Et cette année ne sera pas celle de l’exception à la règle, tant les défis s’amoncellent. À commencer par l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 malgré un gouvernement démissionnaire. Sans interlocuteurs dans des ministères de plus en plus vides, les édiles tentent tant bien que mal de faire tourner la machine France en tandem avec les préfets et sous-préfets. « On travaille avec tous les services, il y a une continuité de l’État et c’est tant mieux », rassure le maire socialiste de Montpellier (Hérault), Michaël Delafosse. Qui entend, malgré les secousses nationales, « garder le cap pour (sa) ville, en gérant le quotidien des gens, et affronter les tempêtes, les incertitudes. »

«On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé»

Il faut dire que la saison estivale réserve plus que jamais son lot d’inconnues. Partout dans l’Hexagone, les forces de l’ordre ont convergé vers la région parisienne pour assurer la sécurité millimétrée des JO. Quitte…

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