Absent, disparu, volatilisé. Après avoir occupé le devant de la scène des mois durant, l’eurodéputé Raphaël Glucksmann n’a pas fait d’apparition publique depuis le second tour des élections législatives anticipées. Il s’est contenté, au lendemain du scrutin, d’accorder un entretien fleuve à la presse écrite, avant de devancer l’appel d’Emmanuel Macron en entamant une «trêve politique»  par anticipation. Ainsi l’électron libre de la gauche, qui s’est imposé dans l’opinion depuis son score surprise aux européennes (13,83%), a certes soutenu le Nouveau Front populaire (NFP), mais de loin. Sans jamais chercher à peser d’aucune façon sur les négociations cahotantes de la gauche pour désigner un candidat commun à Matignon. Trop de plumes à perdre.

En fait, Raphaël Glucksmann dispose de son propre agenda, indépendant de celui de La France Insoumise, des Écologistes, du Parti communiste, et du Parti socialiste, qui ont assez peu d’égard pour lui…