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« Je suis vraiment venu parler de santé donc je parle de santé » : à distance des mauvaises nouvelles budgétaires, Lecornu veut imprimer son style
Les mauvaises nouvelles n’ont pas tardé à s’imposer à lui. Quatre jours après sa nomination à Matignon, Sébastien Lecornu est contraint de prendre acte de l’annonce de la dégradation de la note souveraine de la France par l’agence Fitch. Du ministre sortant de l’Intérieur Bruno Retailleau jusqu’à Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, l’annonce provoque une pluie de réactions, plus de huit ans après l’élection d’Emmanuel Macron. « Je suis vraiment venu parler de santé donc je parle de santé », évacue pourtant le premier ministre, samedi, en marge de son premier déplacement de terrain. À Mâcon (Saône-et-Loire), le chef du gouvernement tente de tenir à distance ce qui peut gripper ses débuts. Le centre départemental de santé qu’il visite est quadrillé par les forces de l’ordre. L’élu de terrain ne s’est pas risqué à une déambulation dans le centre-ville de la commune dirigée par un maire LR. « On ne m’a pas posé la question mais moi je suis venu pour vous, nos amis journalistes vont partir »