Loi PLM : les petites manœuvres de la droite et des macronistes pour arrêter de perdre aux municipales à Paris, Lyon et Marseille

Un changement de règle à la dernière minute ? Si le calendrier semble relativement serré pour modifier le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille d’ici les municipales 2026, quatre députés macronistes (Sylvain Maillard, David Amiel, Olivia Grégoire et Jean Laussucq) s’y attellent. Soutenus par Emmanuel Macron et François Bayrou, ils ont déposé un texte pour en finir avec la loi dite PLM, qui sera débattu le 20 mars à l’Assemblée nationale.

De quoi parle-t-on ? D’une loi élaborée en 1982 par le ministre de l’Intérieur Gaston Defferre, qui fixe un mode de scrutin indirect pour les maires de Paris, de Lyon et de Marseille. Les électeurs de ces trois villes votent par secteurs pour élire leurs maires et conseillers municipaux d’arrondissement. Une partie d’entre eux, ensuite, siègent au sein du conseil de la ville, sur le modèle des grands électeurs américains, et élisent le ou la maire.

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