« Sans faire de miracles, on peut faire des progrès », a déclaré Michel Barnier lors de son premier déplacement terrain, samedi, au Samu de l’hôpital Necker. Car s’il est attendu sur les questions de santé, le premier ministre doit aussi remettre de l’ordre dans les comptes et va devoir s’attaquer au « trou » de la Sécu qui n’en finit pas de se creuser. Le déficit de l’Assurance-maladie s’aggrave et sera « vraisemblablement plus élevé que les 11,4 milliards d’euros attendus », a alerté lundi son directeur général Thomas Fatôme, et « devrait rester à un niveau historiquement très élevé ».
Comme chaque année, une des pistes d’économie consistera à s’attaquer à la flambée des arrêts maladie, qui ont augmenté de 50 % en huit ans. La facture des indemnités journalières payées par la Sécu est ainsi passée de 10,4 milliards d’euros en 2015 à 15,8 milliards en 2023. Et elle « pourrait franchir la barre des…