30 candidats assassinés: au Mexique, le crime organisé impose son joug sur la campagne électorale

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La police scientifique travaille après l’assassinat, le 1er avril à San Miguel Octopan, de Bertha Gisela Gaytan, candidate à la mairie de Celaya. Juan Moreno/REUTERS

RÉCIT - Les victimes sont de tous les partis, représentent toutes les opinions, mais ils ont en commun de menacer les activités des puissants cartels.

Mexico

Lucero Esmeralda terminait sa longue journée de campagne électorale à la rencontre des habitants des différents quartiers de La Concordia (Chiapas, Sud) lorsqu’elle a été criblée de balles dans une station-service. La jeune candidate de 28 ans pour un parti local a été tuée avec six autres personnes qui l’accompagnaient, dont un jeune adolescent de 15 ans. Deux autres personnes, dont la jeune sœur de 17 ans de Lucero Esmeralda, ont été grièvement blessées.

Quelques heures plus tôt, le corps d’un aspirant local et son épouse étaient retrouvés dans un sac plastique à l’arrière d’un pick-up sur une avenue d’Acapulco dans le sud du Guerrero. À moins de deux semaines des élections du 2 juin, 30 candidats ont été assassinés au Mexique. Les victimes sont de tous les partis, représentent toutes les opinions, mais ils ont en commun de menacer les activités des puissants cartels.

À Zitlala, un village isolé des montagnes du Guerrero, Diana Itzel Hernandez s’aventure avec une poignée de camarades…

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