Avant son procès, Olivier Dussopt se fait discret

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Olivier Dussopt lors des questions au gouvernement le 14 novembre 2023 à l’Assemblée nationale. Blondet Eliot/Blondet Eliot/ABACA

Le ministre du Travail, qui se présentait comme une cheville ouvrière du projet de loi immigration, n’a pas siégé une seule fois au banc lors de l’examen du texte au Sénat.

Il est le prochain sur la liste des prévenus. Après François Bayrou et Éric Dupond-Moretti, au tour d’Olivier Dussopt de comparaître devant la justice, en conclusion d’un automne judiciaire noir pour le camp d’Emmanuel Macron. Du 27 au 30 novembre, le ministre du Travail sera jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour «favoritisme», l’aboutissement d’une enquête ouverte en 2020. Le Parquet national financier (PNF) le soupçonne d’une infraction dans l’attribution d’un marché public de traitement de l’eau à la fin des années 2000, alors qu’il était maire socialiste d’Annonay, son fief de l’Ardèche. Une affaire que le ministre s’emploie à minimiser. Interrogé le 5 novembre sur France 3, il faisait valoir que quatre griefs sur cinq «ont été classés» depuis le début de l’enquête. «J’ai convaincu le parquet sur les quatre premiers points et je souhaite le convaincre sur le cinquième», insistait-il.

Olivier Dussopt se serait tout de même bien passé de cette collision politico-judiciaire…

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