Fin novembre dernier, à Tignes, lors des Étoiles du sport. Près de quatre mois après sa défaite, douloureuse, en finale du tournoi olympique, Sofiane Oumiha avait retrouvé un sourire qui ne le quitte que rarement. Pourtant, le sujet abordé avec lui - l’état de la boxe en France - n’avait rien de réjouissant. À l’époque, il s’était engagé sur la liste d’Estelle Mossely, candidate à la présidence de la Fédération française de boxe. Mais, depuis, la championne olympique de Rio a été contrainte de renoncer après l’invalidation de sa liste au motif qu’une candidate présente sur celle-ci avait une licence non valable. Seul Dominique Nato, le président sortant, a donc pu se (re)présenter et devrait être réélu ce samedi dans une atmosphère toxique. Une information qu’Oumiha n’avait pas au moment de l’entretien qu’il a accordé au Figaro, mais qui ne devrait guère l’inciter à plus d’enthousiasme concernant l’avenir du noble art dans l’Hexagone.
LE FIGARO. - Comment allez-vous…