Depuis qu’il a pris la présidence du Rugby Club Toulonnais, à la suite de Mourad Boudjellal, Bernard Lemaître ne regarde pas aux dépenses. De son propre aveu, il a injecté 60 millions d’euros sur ses deniers personnels pour assurer la pérennité du club varois. Pour Le Figaro, l’homme d’affaires de 85 ans, qui a porté la flamme olympique ce vendredi à Toulon, expose son projet pour atteindre enfin l’équilibre financier. Et confie qu’il est prêt à passer la main si un repreneur sérieux se présentait.
LE FIGARO. - Le RCT, actuel 6e, est en position de retrouver enfin les phases finales du Top 14. Après cinq saisons de disette, c’est une priorité absolue ?
BERNARD LEMAîTRE. - C’est une évidence. À Toulon, quand on ne dispute pas les phases finales, on est au plus mal. Après, on a amélioré nos chances, nos derniers résultats sont encourageants, mais on n’y est pas encore. Le calendrier des quatre dernières journées n’est pas simple…
C’est le premier effet du plan sur trois ans que vous avez lancé…