Guerre en Ukraine: Olaf Scholz «est convaincu que le risque d’une escalade n’est pas nul»

LE FIGARO. - Vous avez accompagné le chancelier lors de son récent voyage en Chine. Vous écrivez à propos de son premier déplacement en novembre 2022, le premier d’un responsable occidental après le déclenchement de la guerre en Ukraine, que «la question se pose s’il a appris des erreurs de l’Allemagne dans sa politique vis-à-vis de la Russie?»

Daniel BRÖSSLER. - Oui, et je pense que cela reste d’actualité. Pourtant, une stratégie (de limitations des risques, lancée il y a 2 ans, NDLR) a été adoptée mais il n’y a pas de changement politique fondamental, pas de «changement d’époque» dans ce domaine. À la Chancellerie, on se demande même si c’est possible, pas seulement pour l’Allemagne mais aussi pour l’Europe, de se désengager de Chine. De nombreux grands chefs d’entreprise ont également participé au voyage et j’ai eu l’impression qu’ils sont encore beaucoup plus naïfs que la Chancellerie fédérale. Qu’ils ne voient aucune alternative à l’expansion de leurs activités en Chine

Mais n’y a-t-il…

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