Au lendemain de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, la société américaine de télécommunications et de technologie C Spire a annoncé sur X être «choquée par la moquerie de la Cène», en référence au tableau de Léonard de Vinci. Ce tweet fait allusion au tableau «Festivité» représentant des drag-queens autour d’un podium, au-dessus de la Seine. Fustigée par des personnalités politiques, jugée «irrespectueuse» par Elon Musk, elle a déclenché la colère de l’entreprise qui est allée plus loin, expliquant qu’elle «retirera ses publicités des Jeux Olympiques».
«Une cérémonie qui réconcilie»
Le metteur en scène Thomas Jolly a néanmoins démenti toute inspiration de la Cène sur BFMTV le 28 juillet. «Il y a Dyonisos qui arrive sur cette table. Il est là parce qu'il est le Dieu de la fête dans la mythologie grecque. Le dieu du vin qui est un des fleurons de la France. Et le père de Sequana, la déesse qui est reliée au fleuve, la Seine. L'idée était de faire une fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe», explique-t-il. « Vous ne trouverez jamais chez moi une volonté de moquerie et de dénigrer qui que ce soit. J'ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Et aussi qui réaffirme les valeurs de notre République, liberté, égalité, fraternité», rappelle-t-il.
Malgré les réactions négatives, la cérémonie a globalement plu aux Français. Selon un sondage Harris Interactive, 85% d’entre eux considèrent qu’elle est «réussie», 81% estiment qu’elle a donné une bonne image de la France et 80% qu’elle respecte les valeurs de notre pays.