Fin de vie : à l’Assemblée, un débat par-delà les clivages politiques
La mort reste un sujet sensible, c’est tout le défi du débat en cours. Alors que le volet sur les soins palliatifs devrait être voté à l’unanimité le 27 mai, la partie plus clivante consacrée à « l’aide à mourir » bouscule les lignes d’affrontement politique. « C’est un débat qui transcende les courants politiques », confirme le député PCF Yannick Monnet.
D’ailleurs les discussions se déroulent dans un climat serein, loin des polémiques et des invectives : plus encore qu’un affrontement idéologique, c’est une question de société. Quelle vie offre-t-on aux malades en fin de vie ? Comment ne pas imposer la souffrance ? Comment protéger les plus vulnérables ?
Ces questions interrogent le rapport de la société à la vulnérabilité et à la liberté de choisir. « Personne n’a tort, tout le monde a raison », résume Soline Castel, qui a été membre de la Convention citoyenne sur la fin de vie. Et tout le monde peut évoluer, souligne le...