Il était une fois la montre Disco Volante
Voilà un bel exemple de design horloger rétrofuturiste : c’est en pensant à la forme des soucoupes volantes de l’imaginaire extraterrestre des années 1950 qu’a été forgé le terme italien « Disco Volante » pour qualifier les montres reprenant cette forme reconnaissante au premier coup d’œil au poignet, celle des «Flying saucer» en anglais, aux courbes fluides et galbées.
Comme souvent, les formes voyagent au gré des décennies et des marques. Des modèles Disco Volante, on en repère dès les années 1950, telle la Patek Philippe réf. 2595 en or jaune, avec sa large lunette et son cadran soleillé, la DV 45541 d’Universal Genève ou la référence DV5093 signée Audemars Piguet. Mais on en retrouve également dans la décennie des sixties, telle la Vacheron Constantin DV 6590 ou l’Eska Disco Volante. Mais c’est plus encore durant la décennies des années 1970 que le style fleurit dans le monde horloger, porté par l’imaginaire « Space Age », alors que l’homme a déjà conquis la lune et regarde désormais vers les étoiles. Telles les Jaeger LeCoultre Disco Volante et la Cartier Disco Volante de seulement 26 mm de diamètre créée par Corum pour Cartier en 1972.
Plus près de nous, la jeune marque d’inspiration vintage Furlan Marri dévoilait l’été dernier trois élégantes Disco Volante néo vintage masculines, avec trois variations de couleur de cadran, entre Havana, Celeste et Verde.
Cet été, au tour des femmes de pouvoir de nouveau arborer ce design au poignet, avec la toute nouvelle Lady Volante créée par la maison française March LA.B. « J’adore les Disco Volante depuis toujours, confie Alain Marhic, fondateur de la marque. Au fond les cycles de l’horlogerie sont comme ceux de la mode. À un moment, toutes les marques se mettent à faire le même style de montres. Ce design s’est imposé naturellement quand nous avons réfléchi à créer une nouvelle montre pour les femmes. Tout le monde en a fait par le passé, on en trouve partout. Nous l’avons adoptée à nos codes.»
Résultat : une montre bijou entièrement ronde, de la forme de son boîtier au remontoir jusqu’à la boucle ardillon de son bracelet, au boîtier rond PVD gold de 30 mm. D’une épaisseur de 10 mm, assemblée en France, elle bat au rythme d’un calibre quartz Ronda 762. Son dernier atout mode : elle est disponible sur bracelet cuir, mais aussi en version sautoir, à partir de 845 €.