Fermer une porte n'en fait pas ouvrir d'autres. Prendre acte d'une impasse, comme l'a fait Emmanuel Macron, ne crée pas une voie de passage ailleurs. Que la nomination de Lucie Castets ou de toute autre personnalité estampillée NFP soit désormais caduque est une chose. Trouver une alternative plus sûre en est une autre. Et une fois encore, il faudra plus de temps que prévu pour s'en assurer.
Le non à Castets était prévisible. L'argument institutionnel invoqué est imparable : la désignation de la candidate validée par le NFP entraînerait sa censure ipso facto par une majorité de députés. Les réactions à l'offre de soutien sans participation formulée par Jean-Luc Mélenchon l'ont confirmé. Depuis le 7 juillet, Emmanuel Macron a perdu beaucoup temps ; mais au moins, en anticipant cette issue parlementaire inévitable, il évite de prolonger un peu plus longtemps et un peu plus inutilement un vrai-faux suspense.
Une équation inchangée
Mais ce n'est pas uniquement que Macron ne…