Elles tuent, elles violent. Par jalousie, vengeance, cupidité, intérêt, quête de pouvoir, colère, ivresse de toute-puissance, folie, cruauté, voire… curiosité. «Il n’y a pas de grande différence entre la criminalité féminine et masculine. Ou presque», note Liliane Daligand, docteur en droit, psychiatre et experte judiciaire, auteur de l’ouvrage La violence au féminin.
Comment ne pas oublier les sœurs Papins, deux employées de maison d’une famille bourgeoise qui se sont rendues coupables d’un double meurtre, sur leur patronne et sur sa fille ? Henriette Caillaux, celle qui a tué le directeur du Figaro ? Marie Besnard, la «bonne dame de Loudun», une tueuse en série inculpée pour l’empoisonnement de douze personnes, dont son propre mari ? Myriam Badaoui, la mère pédophile du procès d’Outreau ? Ou encore Véronique Courjault et ses bébés congelés : une mère de famille sans histoire, mariée à un ingénieur, qui a tué trois de ses nouveau-nés, juste après leurs naissances…