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Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie : Edouard Philippe "espère" des annonces "à la hauteur"
"Il faut garder en tête que l'aspiration à l'indépendance et à l'autodétermination du peuple kanak ne disparaîtra jamais. Il faut trouver un accord entre la stabilité dans le temps et cette aspiration qui, si on la nie, sera toujours l'objet de résurgences violentes", insiste l'ancien chef du gouvernement. Selon lui, depuis le troisième référendum sur l'autodétermination en 2021, "nous sommes sortis du cadre politique" dans lequel vivait la Nouvelle-Calédonie depuis les accords de Matignon en 1988. Ce cadre reposait "sur une forme d'impartialité de l'État, sur l'idée que toutes les évolutions devront être le produit d'un compromis, c'est ça la promesse." "Ça ne veut pas dire que l'État n'a pas d'avis. L'État était partie au processus mais devait se placer derrière un voile d'impartialité. C'est ce cadre qui a permis une évolution réelle de 1988 à 2024 dont nous pouvons collectivement être fiers, malgré ce qui se passe aujourd'hui (...) Nous devons inventer le prochain cadre, pour savoir ce que sera la Nouvelle-Calédonie dans les 20, 30, 40 ans", conclut Édouard Philippe.