«Jusqu’à cent litres d’eau potable par jour»: la Warka Tower, l’invention géniale qui transforme la rosée en source vive

Réservé aux abonnés
La première Warka Tower a été construite dans le village éthiopien de Dorzé. Architecture and Vision / Arturo Vittori (architect and photographer)

Pour fournir de l’eau potable aux populations qui en sont privées, un architecte italien + a imaginé une construction qui capte l’humidité de l’air ambiant.

Cet article est issu du Figaro Magazine

L’arbre warka est aux villages éthiopiens ce que sont la fontaine et ses platanes à ceux de nos campagnes: un point de rassemblement où les habitants flânent et papotent. Avec sa coiffe de brocoli géant, Ficus vasta (en bon latin) peut culminer à 25 mètres et étendre ses branches en pétard sur un diamètre de 50 mètres. Il n’en fallait pas tant pour inspirer à l’architecte italien Antonio Vittori le nom de son invention: la Warka Tower.

Tout en design et légèreté, cette curieuse construction, qu’on ne s’attend pas à voir surgir au cœur d’une savane, transforme l’air en eau potable. Son fonctionnement est assez simple: autour d’un haut cylindre en treillis de bambous pouvant s’élever jusqu’à une quinzaine de mètres est enroulé un filet dont les mailles captent l’humidité de l’air ambiant. Les gouttelettes de rosée, de pluie ou de brouillard perlent jusqu’à un entonnoir puis un réservoir, placées en bas de la structure. «La performance de la tour dépend…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vente Flash

1,99€ par mois pendant 6 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous