Le Royaume-Uni veut rester dans l’orbite de l’Europe spatiale
Depuis le Brexit en 2020, le Royaume-Uni cherche à rester connecté à l’Union européenne (UE) dans le domaine spatial, tout en se dotant de nouvelles capacités. En septembre dernier, Londres a trouvé un accord avec la Commission européenne pour intégrer le programme de recherche et d’innovation Horizon Europe et avoir à nouveau accès à Copernicus, la constellation d’observation de la Terre européenne. En revanche, le pays est toujours exclu de Galileo, le concurrent du GPS américain. Il étudie l’opportunité de développer son propre système.
En outre, le Royaume-Uni est resté membre de l’Agence spatiale européenne (ESA), dont il est le quatrième contributeur. Le pays s’est engagé à participer à hauteur de 1,9 milliard d’euros (+ 11,4 %) au budget de l’ESA sur la période 2023-2025. Autant de signaux envoyés pour arrimer les Britanniques à l’Europe spatiale.
Toutefois, le Royaume-Uni, en parallèle, a lancé dès 2021 une nouvelle stratégie spatiale qui prévoit une enveloppe de 7,5 milliards d’ici à…