À Nîmes, avec les policiers qui traquent la contrebande de cigarettes jusque dans les arrière-boutiques
«Allez, à tout à l’heure!» Le commandant David* et ses collègues ont le sourire. Le gérant de l’épicerie Drive Shop un peu moins. Pour la deuxième fois de l’après-midi, les policiers du commissariat de Nîmes (Gard) sont intervenus dans son échoppe de l a rue Vincent-Faïta pour y saisir du tabac de contrebande, vendu sous le manteau à 7,50 euros le paquet ; contre 4 à 5 euros de plus dans le tabac-presse voisin.
En l’espace de deux heures, les policiers auront saisi chez lui, et dans un local attenant dont il détenait la clé, quelque 850 paquets de tabac… auquel il faut ajouter 450 autres trouvés, grâce à quelques coups de masse, derrière une cloison d’un autre magasin situé dans la même rue mais ne répondant pas du même gérant. «C’est une bonne pêche», sourient les limiers.
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Depuis son arrivée dans le Gard il y a quelques mois, le préfet Jérôme Bonet, qui était jusqu’en juillet directeur central de la police judiciaire, a fait de la lutte contre la vente illicite de tabac un cheval de bataille…