Jean-Christophe Buisson: «Largo, ce héros»

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Les couvertures du «Centile d’or», de Philippe Francq et Éric Giacometti, et de «Danitza 1965», de Van Hamme & Berthet. Dupuis

CHRONIQUE - Largo Winch triomphe toujours en librairie et revient bientôt sur grand écran.

Cet article est issu du «Figaro Magazine»

Vingt-quatre tomes en bande dessinée, une série télévisée, des jeux vidéo, un jeu de société, des films (le troisième, toujours avec Tomer Sisley, sortira en octobre 2024 sous le titre quasi scorsesien Le Prix de l’argent): depuis plus de trente ans, Largo Winch habite notre imaginaire. Né sous le trait génial de Jean Van Hamme, il est peut-être le dernier Mohican d’un monde où l’on peut mettre en scène de richissimes capitalistes sans avoir pour seule ambition de susciter à leur encontre une haine poujadiste. Où le luxe se conjugue avec l’élégance. Où les femmes sont dessinées avec des formes affriolantes. Où le sang gicle et les coups pleuvent. On y trouve en effet de la violence, du cynisme, mais aussi des amitiés fortes, des trahisons inattendues, du sexe, de l’amour, de l’exotisme. Parfois, comme dans l’album qui vient de paraître (1), on quitte même notre bonne vieille planète: les milliardaires rêvent toujours plus haut, toujours plus grand……

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