«De quoi l’acharnement contre Stanislas est-il le nom?»

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Emmanuelle Hénin et Bertrand Buffon. Fabien Clairefond / Fabien Clairefond

TRIBUNE - Les critiques dont l’établissement catholique fait l’objet révèlent une haine égalitariste de l’excellence et un rejet de toute éducation spirituelle, argumentent le professeur de littérature comparée et l’essayiste.

Emmanuelle Hénin est professeur de littérature comparée à la Sorbonne. Bertrand Buffon est l’auteur de « Vulgarité et modernité » (Gallimard, 2019).


Le collège Stanislas vient d’être l’objet d’une tentative de lynchage, à l’initiative de quelques personnes qui n’hésitent pas à abuser de leur pouvoir, médiatique ou politique, pour satisfaire leurs préjugés et leur désir de nuire. Leurs manœuvres grossières sautaient à ce point aux yeux que le tintamarre orchestré pour les justifier n’a pas eu l’effet escompté. De multiples témoignages ont rétabli la vérité des faits, mais il reste à qualifier et à comprendre ce déchaînement de mauvaise foi. Quatre traits le caractérisent. D’abord l’ignorance, tant de l’établissement attaqué que de la loi, le ministre de l’Éducation nationale ne pouvant se voir reprocher de ne pas publier un rapport d’inspection qui n’a pas légalement à l’être. Ensuite la malhonnêteté : Stanislas est accusé de sexisme, d’autoritarisme et d’homophobie, alors que la mission…

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