«Réveillons-nous»: à Dresde, Emmanuel Macron met en garde contre l’extrême droite

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«L’Europe peut mourir si elle prend les mauvaises décisions», a martelé Emmanuel Macron, lundi, à Dresde. Diplomacy TOPSHOTS Horizontal

REPORTAGE - Devant une assistance composée de nombreux Est-Européens, le président français a aussi souligné l’importance de bâtir une défense européenne.

Envoyés spéciaux à Dresde

Emmanuel Macron ne s’est pas invité dans les meetings de campagne de sa tête de liste pour les élections européennes, Valérie Hayer. Mais le chef de l’État a trouvé une scène et un public de l’autre côté du Rhin. À Dresde, lundi, il poursuivait sa visite d’État en Allemagne, entamée la veille. C’est la première fois qu’un président français se rend ainsi en Allemagne de l’Est depuis Jacques Chirac en 2000.

Il a de nouveau décliné dans un discours ses priorités pour l’Union européenne, à moins de deux semaines du scrutin qui se tiendra dans les 27 pays membres. Avec pour décor la Frauenkirche (église Notre-Dame), l’église symbole de Dresde auquel il a rendu hommage. Sa destruction, en février 1945, symbolisa la violence des bombardements alliés dirigés contre la capitale saxonne, alors réduite en cendres. L’édifice luthérien, devant lequel trône aujourd’hui la statue du premier réformateur, ne fut reconstruit qu’après la réunification.

«Un moment décisif»

Emmanuel Macron a affirmé que…

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