SUV à Paris : pourquoi ce vote est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire en matière de consultations locales

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SUV à Paris : pourquoi ce vote est l'exemple parfait de ce qu'il ne faut pas faire en matière de consultations locales

«Et même s'il était clair que l'on votait pour ou contre réduire la place des gros véhicules dans l'espace public, il existait des moyens plus clairs pour le faire comprendre de tous.» THOMAS SAMSON / AFP

ENTRETIEN - La votation sur le stationnement des SUV à Paris, organisé ce dimanche, soulève plusieurs problèmes sur le plan démocratique, analyse le spécialiste du référendum Paul Cébille.

Paul Cébille est analyste opinion, spécialiste du référendum. Il a notamment été chargé d'études Senior à l'Ifop.


LE FIGARO. - Sur les 1,3 million d'électeurs inscrits, seulement 78.000 ont fait le déplacement ce dimanche sur la place des SUV les plus lourds dans la capitale. Comment interpréter cette faible mobilisation ?

Paul CÉBILLE. - Non seulement la participation à la votation anti-SUV a été très faible, mais ce qui est notable c'est qu'elle est encore plus faible que celle pour l'interdiction des trottinettes en libre-service organisée l'année dernière (environ 7 %). Cela alors même qu'il y avait plus de lieux de vote mis à disposition, que le sujet semblait concerner plus largement les électeurs et que c'était une seconde édition des votations parisiennes.

Comment l'expliquer ? Le faible niveau d'information quant au sujet même du vote, le faible nombre de lieux de vote (parfois à plus d'un quart d'heure de chez soi) et la confusion largement répandue sur les détails de la…

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