Seuls le discret ballet des bus et la forte présence policière sur les routes alentour trahissent sa présence. Au nord de Paris, coincé entre deux entrepôts d’une zone d'activité quelconque, se trouve l'un des centres névralgiques des Jeux olympiques : le dépôt des bus assurant le transport des accrédités, athlètes, journalistes et spectateurs. Un lieu sous haute surveillance, si sensible que sa localisation doit rester secrète. Aménagé en à peine huit mois sur 20 hectares, il regroupe 900 bus piochés dans les différents réseaux d'Île-de-France Mobilités (IDFM), qui organise ce réseau temporaire avec Paris 2024.
«Plus de 2000 personnes se croisent chaque jour sur le site, et jusqu'à 8000 au total vont s'y relayer jusqu'à la fin des Jeux paralympiques en septembre», souligne Gaëlle Lazennec, de la direction des infrastructures d'IDFM. L'activité a été déléguée à trois opérateurs ayant remporté les appels d'offres : Keolis, Transdev et Lacroix & Savac. Ils ont chacun embauché des…